Nous passons depuis quelques jours nos vacances dans la région de Toulouse. Le soleil y a installé ses quartiers malgré des orages passagers qui ont laissé ces derniers jours quelques traces. La ville rose qui abrite le tombeau de Saint Thomas d’Aquin est aussi connue pour ses arts culinaires et son industrie aéronautique ; deux aspects de ses multiples talents qu’il nous a été donné de mieux connaître.
Nos hôtes pour le séjour nous ont organisé il y a quelques jours un barbecue autour du foie gras et du melsat. Ils avaient invité pour l’occasion leurs amis de la « route de Carcassonne », comme ont dit par ici, avec leurs nombreux enfants qui venaient de prendre leurs quartiers d’été dans la région. Les conversations, légères et sérieuses à la fois, étaient parfois interrompues par les rires joyeux des enfants courant autour des différents petits groupes ainsi constitués. Nous n’avons vraiment pas vu le temps passer et bientôt la fraicheur du soir rappelaient aux uns et aux autres qu’il était temps de rentrer. Nous venions de passer un de ces moments français de partage et d’amitié.
Aujourd’hui, je visitais l’entreprise FLEURET. Son président m’avait convié pour un tour de l’établissement spécialisé dans la fabrication d’emballages pour le transport de pièces aéronautiques et militaires : moteurs d’hélicoptères, ailes d’avion, laser méga joule… Nous nous sommes attardés sur ce dernier qui permet aujourd’hui à la France de simuler, à l’intérieur d’une sphère complètement étanche, une explosion nucléaire. Je m’étais intéressé à ce sujet il y a quelques années et avais visité le centre de Bordeaux où il est installé et ensuite celui de Cadarache dont les activités nous font espérer qu’un jour la fusion remplacera la fission.
Le terroir et l’art de vivre, d’une part et l’innovation technologique d’autre part, sont vraiment les deux points forts de cette belle région. On retrouve cela partout en France, sous des aspects différents bien entendu. Cela m’émerveille et me fait toujours plus aimer mon pays. Je voudrais transmettre cette affection à mes enfants, mes proches et tous ceux que je côtoie afin de pouvoir reprendre avec le poète ce beau refrain : « …douce France, cher pays de mon enfance… »
Région toulousaine, le 24 juillet 2017
Jean de France, duc de Vendôme