Domaine Royal, le 26 juillet 2023
La presse s’est faite l’écho du divorce et du projet de remariage civil de S.A.R. le Prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou.
Les mariages des Princes de la Maison de France sont soumis à la double condition d’obtenir l’approbation du Chef de la Maison Royale et d’être contractés dans les règles du droit canonique de l’Église Catholique.
Si S.A.R. le Prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou se remariait civilement, aucune de ces deux conditions n’étant satisfaite, il perdrait son prédicat d’Altesse Royale. Il ne serait plus que le Prince Charles-Philippe d’Orléans et s’il le souhaite, duc d’Anjou.
Sa future épouse, ne pourra être, quant à elle, que ce que la loi civile lui accorde, soit Madame Charles-Philippe d’Orléans. Leurs enfants éventuels ne seront pas dynastes et ne pourront donc prétendre à aucun titre, prédicat ou prérogative attachés à la Maison de France.
Le droit dynastique de la Maison Royale reconnaissant les règles de l’Église de Rome, même si le premier mariage civil a été dissout, le mariage religieux reste valide et la filiation qui en découle.
Ainsi, sa première épouse et leur fille gardent en l’état les titres, prédicats et prérogatives qu’elles ont aujourd’hui dans la Maison de France.
Pour son épouse, S.A.R. la Princesse Diana d’Orléans, duchesse d’Anjou – elle conserve, en outre, le droit de joindre à ses armoiries personnelles, celles concédées en 2004 au duc d’Anjou – et pour leur fille, S.A.R. la Princesse Isabelle d’Orléans.