Funérailles de l'archiduc Otto de Habsbourg - 16 juillet 2011

10 000 personnes, selon les chiffres officiels, dont 750 invités admis dans la cathédrale Saint-Etienne de Vienne, ont assisté samedi 16 juillet 2011 aux funérailles de SAIR l’archiduc Otto de Habsbourg. Dès l’annonce du décès, le prince Jean, actuellement en Asie centrale, avait adressé une lettre de condoléances à l’archiduc Charles, lui disant qu’il serait représenté par la princesse Philomena.

La duchesse de Vendôme et la princesse Marie de Liechtenstein aux funérailles de l'archiduc Otto de Habsbourg.

Mgr le comte de Paris ayant lui-même demandé au prince de le représenter, la duchesse de Vendôme s’est trouvée représenter la Maison de France. Et c’est au moment où retentirent les 21 coups de canon que le prince Gaston, effrayé, a pu, en se réfugiant dans les bras de la princesse, la rejoindre dans le cortège.

La messe était célébrée par Mgr Schönborn, cardinal-archevêque de Vienne, avec un grand nombre de prélats, dont Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay. Le pape Benoît XVI avait adressé un message. De nombreux membres des familles royales étaient présents, ainsi que des personnalités du monde politique, dont le président autrichien. C’est dans les tous premiers rangs qu’était placée la princesse Philomena, à côté du prince Nicolas de Roumanie.

La duchesse de Vendôme et la princesse Michael de Kent aux funérailles de l'archiduc Otto de Habsbourg.

Puis, au son des tambours, le cortège suivit le catafalque jusqu’à la Crypte des Capucins, où l’on assista au même rituel que pour l’impératrice Zita : devant tous les titres de l’archiduc, les portes restaient closes, ne consentant à s’ouvrir que devant « Otto, pauvre pécheur ».

Les autorités n’ayant pas admis d’obsèques d’Etat, de très nombreuses formations civiles et militaires étaient venues, de leur propre initiative, constituer devant la Hofburg un cortège très impressionnant. L’ordre de la Toison d’or, bien sûr, ainsi que ceux de Malte et du Saint-Sépulcre étaient présents. Les volontaires de l’ordre de Malte assuraient le service sanitaire : ils ne tardèrent pas à trouver leur mascotte… en la personne du prince Gaston, remis de sa frayeur, symbole plein de fraîcheur du siècle qui s’ouvre, au moment où un autre se fermait.