Plus de 4000 personnes se sont réunies hier soir à Saint Sulpice autour de l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit, pour la messe chrismale. Celle-ci avait une résonance particulière, dans l’émotion de l’embrasement de Notre-Dame de Paris.
En parlant de résonance… Les fidèles rassemblés sur le parvis n’ont pas pu suivre les lectures, assourdis par les cloches de Saint Sulpice qui sonnaient à toute volée le deuil provisoire de Notre-Dame, comme dans de nombreuses églises de France à l’heure exacte où à commencé l’incendie lundi dernier.
Cela m’a fait penser au charmant conte d’Alphonse Daudet : Les Trois Messes basses, où le sacristain Garrigou vient presser la liturgie de Noël célébrée par Dom Balaguère, au point de couvrir sa voix en faisant carillonner ses cloches. Très belle démarche de faire résonner le bourdon en hommage à notre Cathédrale, mais peu à propos dans le cas de Saint Sulpice !
J’ai promis à Monseigneur Aupetit de l’aider au maximum, je commence donc en vous invitant à découvrir ce beau passage de l’Apocalypse qui a été lu hier soir :
Apocalypse de Saint Jean (1,5-8)
A vous, la grâce et la paix de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, le prince des rois de la terre. A lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père, à lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu’il vient avec les nuées, tout œil le verra, ils le verront, ceux qui l’ont transpercé ; et sur lui se lamenteront toutes les tribus de la terre. Oui ! Amen !
Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers.