Mettre en échec les maladies de l’intelligence - 3 mai 2018

À l’occasion de mon dernier billet j’évoquais l’Institut Lejeune au conseil duquel je siège désormais. Ce paragraphe a suscité quelques réactions. Je voudrais évoquer ici le travail de cet institut scientifique du point de vue factuel pour éviter d’entrer dans des considérations qui nous cantonnent aux lieux communs.

Comme je le disais rapidement la semaine dernière, l’objet de l’Institut est le travail sur la trisomie 21 et les autres déficiences intellectuelles d’origine génétique. Je souligne ici que l’Institut est le premier centre spécialisé de ce type en Europe. Ce travail repose sur trois piliers : la consultation, la recherche et la formation.

La consultation, tout d’abord, pour venir en aide aux familles dont les enfants ont la trisomie 21 et qui souhaitent avoir un suivi médical de leur enfant. Aujourd’hui ce sont plus de 9000 patients qui sont suivis régulièrement par l‘Institut et cette année celui-ci devrait pouvoir prendre quelques 500 patients supplémentaires.

La recherche, ensuite, pour mettre en échec les maladies de l’intelligence avec la mise en place de programmes propres, mais aussi de programmes croisés avec des travaux qui se font sur d’autres maladies comme l’Alzheimer, l’apnée du sommeil ou encore le cancer du sein.

La formation, enfin, avec des modules propres mais aussi des conférences et colloques, pour apporter une base scientifique, tout d’abord à ceux qui se forment pour devenir médecins, mais aussi aux politiques et membres de la société civile.

Vous savez l’attachement que j’avais pour mon frère François décédé récemment et que j’ai pour ma soeur Blanche, touchés tous les deux dans leur intelligence par le handicap. J’ai estimé que  travailler avec l’Institut Jérôme Lejeune en était une suite logique. Si vous souhaitez en savoir davantage, vous pouvez consulter le site de l’Institut : www.institutlejeune.org 

Dreux, le 1er mai 2018
Jean de France Duc de Vendôme