En ce jour de commémoration de l’armistice de 1918, comme beaucoup de Français, je pense aux noms gravés sur nos monuments, au coeur de nos villages, et je me souviens de nos soldats tombés pour la France.
Dans l’Europe pacifiée d’aujourd’hui, leur mort peut paraître distante et vaine. Pourtant, emportés dans l’escalade de violence qui se mettait en place, souvent bien loin de leurs vies quotidiennes, et des limites de leur existence individuelle, c’est une frontière commune qu’ils ont défendue. La frontière d’une histoire, d’une manière de vivre, d’une langue qui rendent la France si chère à notre coeur.
Tout doit être fait pour que l’humanité ne donne plus le spectacle d’un tel carnage. Mais que ce voeu ne nous empêche pas de méditer le courage de ces soldats qui ont fait tous les sacrifices, non seulement par obéissance, mais aussi par conscience d’un bien supérieur à leur propre existence.
Jean de France, duc de Vendôme